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Publié le par bidon quatremille

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ÉCOLE :

 

II y a plus d'un siècle, Jules Ferry fondait l'école publique française, une école gratuite, laïque et obligatoire.
A cette époque, la France est, pour beaucoup de ses habitants, une inconnue : on voyage peu, on lit peu. Le pays est encore cloisonné par des différences de langue, de coutumes, de mentalités.

 

Pour la première fois, le "maître d'école" et le "livre d'école" apportent à chaque français une image d'ensemble du pays.
La République, née quelques années plus tôt, est encore fragile. Elle a besoin de se défendre contre ses ennemis de l'intérieur (Royalistes et Bonapartistes), et de l'extérieur (les Prussiens). Elle a également besoin de donner d'elle-même une image idéale.

 

Aussi l'ÉCOLE devient-elle le moyen privilégié pour les républicains de donner à l'ensemble de la nation une "certaine idée de la France", au service des ambitions de l'État. Dans la première salle, les panneaux muraux rappellent Ies grands principes qui ont présidé à la mise en place de l'ECOLE ; la deuxième salle est la reconstitution assez fidèle d'une salle de classe d'École Communale avant la guerre de 1914. (On remarquera sur les cartes de géographie que la France y est amputée de l'Alsace-Lorraine) L'école de la RépubliqueLa République veut offrir aux Français une image rassurante : elle se veut populaire, mais non révolutionnaire. Elle recherche le soutien des classes moyennes et des propriétaires (paysans, artisans, commerçants). Elle apporte la liberté au peuple avec le suffrage universel. L'instruction civique est l'occasion d'une propagande militante en faveur d'une république modérée, idéale, rassembleuse de la nation, dispensatrice d'ordre et de paix. La société L'idéal de société proposé aux jeunes Français est largement subordonné aux objectifs politiques et militaires de l'état.

 

Une société forte est une société hiérarchisée dans laquelle chacun se tient à sa place et chaque classe a le respect des classes supérieures. Chaque Français doit s'inspirer du modèle des classes dirigeantes dont le mode de vie idéalisé est largement offert en exemple dans les manuels. Bien entendu ceux-ci prônent le retour à ra terre, loin des villes qui corrompent, loin de l'alcoolisme et des revendications. Les valeurs morales L'école de la république se devait de faire au moins aussi bien que l'Église à laquelle elle tentait d'arracher l'influence sur la jeunesse. L'enseignement moral est donc considéré comme le premier de tous.
La valeur la plus présente dans les manuels est l'obéissance et le respect : obéissance de l'élève à son instituteur, de l'enfant à ses parents, du serviteur à son maître, de l'ouvrier au patron, du soldat à son officier.

 

Puis vient le patriotisme, fait d'amour du sol natal (présenté comme le plus beau du monde), d'admiration (pour le prestigieux passé militaire, pour les grands savants, pour les artistes prestigieux...) et d'abnégation. Apprendre à lire et à écrire La première salle du musée présente aussi les outils des apprentissages fondamentaux : livres et cahiers, revues pédagogiques, plumes et plumiers, ardoises et crayons... La plume d'oie a été en usage dans les écoles jusqu'au milieu du XIXe siècle. Ce n'est que dans les années 1850 que la plume en acier telle qu'on la connaît est entrée dans le quotidien de nos élèves Leçons de choses et musée scolaire (Grande vitrine) Il faut que l'enfant découvre la nature et les objets qui l'entourent, qu'il ait quelques connaissances rudimentaires en biologie, en physique. L'idée s'est développée de créer des "musées scolaires". On recommandait aux instituteurs de regrouper dans leurs classes un certain nombre d'objets pour que l'enfant puisse étudier par l'observation les choses, coquillages, céréales, différents types d'os et de squelettes, les essences de bois, les plantes (constitution d'herbiers), les roches... La revanche En 1870, la France a perdu la guerre et a dû céder l'Alsace et le nord de la Lorraine aux Allemands. La "revanche" est devenue une véritable obsession nationale. Elle imprègne tout l'enseignement :

 

-par le rappel constant des douloureux événements de 1870, -par l'exaltation de tout le passé glorieux de la France (les Gaulois, Jeanne d'Arc, Napoléon...),

 

-par un véritable délire d'exercices destinés à préparer les enfants au sacrifice suprême: récitations, chants, rédactions. (voir dans l'exposition le. poème "Le petit soldat", par exemple),

 

-par l'entraînement systématique à la discipline, vertu militaire par excellence, qui prive la pédagogie de tout recours à la spontanéité, à l'imagination, à la créativité...,

 

-par l'exercice physique et le maniement de "fusils en bois". La colonisation Nous sommes à l'époque où, comme les autres puissances, la France intensifie sa course aux conquêtes coloniales. Les raisons sont essentiellement stratégiques et commerciales.                                   

 

L'enseignement, à travers manuels scolaires et panneaux muraux banalise et justif e la brutale soumission des peuples par un pays qui se veut le champion des droits de l'homme. Notre sensibilité actuelle est parfois heurtée par le langage raciste des leçons qui présentent la race blanche comme la plus intelligente et la plus généreuse ! L'économie. Alors que le Second Empire fut une période d'industrialisation et d'ouverture de la France sur les marchés extérieurs, la Troisième République, qui se replie sur elle-même, devient protectionniste.
L'image offerte aux enfants est celle d'un pays de petits producteurs manuels, artisans et paysans. L'usine et la production industrielle ne sont que rarement présentes dans les livres d'école. On idéalise l'ouvrage fait main, l'atelier Les illustrations du "Tour de France par deux enfants" sont en ce sens particulièrement significatives. La salle de classe La salle de classe présentée dans cette exposition rassemble du mobilier et du matériel d'enseignement en usage au début du siècle. On remarquera que, dans la même salle, voisinent les grands bancs collectifs et les tables à deux places. Comme en témoignent les annonces dans les revues pédagogiques, ces dernières étaient commercialisées avant 1880.

 

La volonté d'unité républicaine est également exprimée dans l'adoption de la "Marianne" comme image de la République et symbole de la patrie. Comme les écoles religieuses avaient pour symbole le crucifix, la république se devait d'avoir son expression concrète ; elle s'incarna dans ce buste d'une femme, une Marianne qui eut tout naturellement sa place dans les écoles de France. La réalisation du musée a été possible grâce à la Mairie d'Aubeterre qui a rénové les anciens locaux de son école communale et les a mis à la disposition de l'AMEP.

 

Les documents et le mobilier présentés proviennent de dons faits à l'association par les collectivités ou des particuliers.
L'AMEP (Association du Musée de l'École Publique en Charente) est une association "loi de 1901" qui s'est fixé pour but la création et l'animation d'un musée départemental permanent. Elle assure la collecte et la conservation de tous documents et matériels.

 

Elle possède une importante bibliothèque d'ouvrages scolaires ou pédagogiques en voie d'installation à La Couronne et peut éventuellement mettre à disposition du matériel destiné à des expositions temporaires. Nos collections peuvent toujours s'enrichir de vos dons, aussi modestes soient-ils et nous vous en remercions. Les cours secondaires pour jeunes filles, institués par Victor Duruy, ne datent que de 1867 et ce n'est qu'en 1880, avec la loi Camille Sée qu'est créé un enseignement secondaire pour les filles. En 1902, le baccalauréat est modifié, il n'existe plus qu'un baccalauréat unique de l'enseignement supérieur. Léon Bérard abolit la ségrégation des sexes dans le secondaire, les jeunes filles ont accès au baccalauréat dans les mêmes conditions que les garçons.

 

 

ÉCORCHEVILLE (Jules), 1872-1915 :

 

Musicologue. Né à Paris le 17 mars 1872, Jules Écorcheville passe son enfance à Saint-Ouen-l'Aumône près de Paris. Il suit les cours de César Franck de 1887 à 1890. Il est bachelier ès-lettres le 18 novembre 1891 (diplôme délivré le 12 février 1892). Sa mère meurt en 1893. Il suit à la Sorbonne les cours de lettres des professeurs Augustin Gazier (1844-1922), spécialiste de Molière et de l'histoire du jansénisme, et d'Henri Lichtenberger, germaniste réputé à l'École des chartes. Il est licencié ès-lettres le 31 octobre 1894.

 

A la suite du décès de son père, il consacre une partie de son héritage à rassembler des instruments anciens et une précieuse bibliothèque musicale qui est dispersée en 1920. En 1899 il prend part à la fondation de la Société Internationale de Musique. Le 18 mars 1904, à l'instigation de Lionel Dauriac, philosophe et musicographe, développant à la Sorbonne des cours en rapport avec la musique (La psychologie dans l'opéra français. Alcan, Paris 1897 ; Rossini  : biographie critique. Henri Laurens, Paris 1906), la section française de la Société Internationale de musique est créée. Dauriac en est le président. Jaques Gabriel Prod'homme (1871-1956) en est le secrétaire. Prod'homme, élève aux Hautes Études de 1890-1894, achève ses études de philosophie et de musique en Allemagne. Jules Écorcheville est trésorier.

 

En 1904-1905,  il étudie au jeune Institut de musicologie de l'Université de Leipzig après du musicologue Hugo Riemann (1849-1919).

 

Le 25 mai 1906, à Paris, il soutient deux thèses : Vingt Suites d'orchestre du XVIIe siècle français et De Lulli à Rameau - l'esthétique musicale (Fortin, Paris 1906) (diplôme délivré le 2 août 1906). Avec Dauriac, Romain Rolland, Jules Combarieu, Maurice Emmanuel, il est l'un des premiers à introduire les sujets musicaux à l'Université.

 

Les Vingt suites sont une étude basée sur un manuscrit de Cassel, dont les musiques sont signées «G. D». Écorcheville les attribue sans aucun doute à Guillaume Dumanoir, roi des violons. Cela est contesté par Tobias Norlind qui les attribue à Gustav Düben dans un article paru dans les «Sammelbände der Internationalen Musikgesellschaft» de 1906. Par la suite cette hypothèse est à son tour contestée par les musicologues allemands qui avancent le nom de Gerhard Diessener, membre de la chapelle de la cour de Kassel vers 1660.

 

Du 15 juin au 1er juillet 1906, il publie une étude Corneille et la musique dans le «Courrier musical». Le 4 juillet il épouse Mathilde-Madeleine Ogier. Du 25 septembre au 24 septembre de la même année il participe à Bâle au deuxième Congrès de la Société Internationale de Musique. Il y propose de fonder un bulletin français de la Société (S.I.M.).

 

Le premier numéro paraît le 15 janvier 1907, se substituant au «Mercure Musical» de Jean Mermold et Louis Laloy (la revue aura des contributions prestigieuses comme celles de Debussy et Ravel)

 

Par l'abondance et l'originalité de sa documentation, par son souci de tenir la balance égale entre les recherches d'érudition et les questions d'actualité, par son caractère artistique que soulignaient une élégante présentation typographique et de nombreuses reproductions photographiques, la S.I.M. se plaça d'emblée en tête des revues musicales de Paris et connut une brillante carrière.

 

Lionel de la Laurencie dans «Le tombeau de Jules Écorcheville»

 

Intéressé par les fonds musicaux anciens non inventoriés conservés à la Bibliothèque nationale, il obtient le Prix Jean Debrousse, et en 1908 l'Académie des Beaux Arts le charge de dresser la catalogue de ces fonds anciens. La même année il publie une partie de ses travaux sur l'histoire du luth (Le luth et sa musique. Dans «Bulletin français de la Société Internationale de Musique» février 1908). Le catalogue est publié de 1909 à 1914 en 8 volumes comptabilisant 2000 pages et 10.000 entrées thématique.

 

Lors du congrès de la Société Internationale de musique tenu à Vienne du 25 au 29 mai 1909, il prononce une communication de méthodologie relative à son catalogage, et à la section histoire duex communications sur le luth : Sur les tablatures de luth conservées dans les bibliothèques parisiennes et Sur la Commission du luth.

 

En 1909, à l'occasion du centième anniversaire de la mort de Joseph Haydn, il commande une œuvre fondée sur le nom de «Haydn» à plusieurs compositeurs. Gabriel Fauré trouve cela ridicule, Maurice Ravel livre le Menuet sur le nom de Haydn.

 

C'est au Congrès de Londres qui se tient du 19 mai au 11 juin 1911, alors qu'il est délégué par le gouvernement français, qu'il expose en séance pleinière ses idées sur l'internationalisme : L'internationalisme relève de l'intelligence et de la réflexion, tandis que le nationalisme et l'originalité s'appuient sur la spontanéité du sentiment. L'artiste se voit reconnaître tous les droits à la plus extrême singularité [...] le savant ne peut dégager de lois permanentes de l'art que par une entente internationale de l'érudition.

 

Le 14 novembre 1911, après la mort de Charles-Théodore Malherbe (1853-1911), compositeur, rédacteur en chef du Menestrel mais aussi Bibliothécaire de l'Opéra, Jules Écorcheville est élu à la présidence de la section parisienne de la S.I.M.

 

En août-septembre 1912, il est élu à la présidence de la Société Internationale de Musique. L'organiste et compositeur anglais Charles Donald Maclean en est secrétaire (depuis 1908) et Oskar von Hase (1846-1921), héritier en 1880 de la prestigieuse maison d'éditions musicales Breitkopf und Härtel, est trésorier.

 

Il est membre de la commission de bibliographie de la Sciéte Internationale de Musique, de la commission chargée de rédiger le Corpus Scriptorum de Musica et de la commission d'Iconographie musicale.

 

Il prend une part active à l'organisation du Congrès de la Société Internationale de Musique qui siège à Paris du 1er au 15 juin 1914.

 

Il est l'ami de compositeurs comme Debussy, Ravel ou Erik Satie qui lui dédicacent des oeuvres ainsi qu'à son épouse Madeleine Écorcheville. Il projette un syndicat des professeurs de musique dont il rédige les statuts ainsi que la création d'une «Maison de la musique».

 

Au moment de la déclaration de guerre de 1914, il est en Suisse. Il revient en France pour s'engager comme combattant de première ligne. Lieutenant au 130e régiment d'Infanterie, il est blessé le 15 septembre 1914 lors de l'attaque d'un village et tué à l'assaut d'une tranchée allemande le 19 février 1915. Sa citation à l’ordre de l’armée a été publiée dans le Journal Officiel du 15 avril 1915. † Perthes-les Hurlus le 19 février 1915.

 

 

ÉDUCATION NATIONALE :

 

-5 septembre 1870-17 mai 1873 : Jules Simon, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts

 

-31 janvier 1871 4 février 1871 : Eugène Pelletan, ministre de l'Instruction publique et des Cultes et des Beaux-arts (par intérim)

 

-4 février 1871-22 février 1871 : Pierre-Frédéric Dorian, ministre des Travaux publics, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts (par interim)

 

-22 février 1871 : René Taillandier, secrétaire général du ministère de l'Instruction publique, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts (par interim)

 

-14 août 1872 : Charles de Rémusat, ministre des Affaires étrangères, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts (par interim)

 

-18 mai 1873 25 mai 1873 : William Henry Waddington, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts ;

 

 -25 mai 1873-26 novembre 1873 : Anselme Batbie, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts ;

 

 -26 novembre 1873-22 mai 1874 : Oscar Bardi de Fourtou, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts ;

 

 -22 mai 1874-10 mars 1875 : Arthur de Cumont, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts ;

 

 -10 mars 1875 9 mars 1876  Henri Wallon, ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts

 

 -9 mars 1876 17 mai 1877  William Henry Waddington

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts

 

 17 mai 1877 23 novembre 1877  Joseph BrunetMinistre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts

 

 

23 novembre 1877 13 décembre 1877  Hervé Faye

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts

 

 

 

13 décembre 1877 4 février 1879  Agénor Bardoux

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts

 

 

 

4 février 1879 14 novembre 1881  Jules Ferry

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 14 novembre 1881 30 janvier 1882  Paul Bert

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Cultes

 

 

 

30 janvier 1882 7 août 1882  Jules Ferry

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

7 août 1882 21 février 1883  Jules Duvaux

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

21 février 1883 20 novembre 1883  Jules Ferry

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

20 novembre 1883 6 avril 1885  Armand Fallières

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

6 avril 1885 11 décembre 1886  René Goblet

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes

 

 

 

11 décembre 1886 30 mai 1887  Marcellin Berthelot

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

30 mai 1887 12 décembre 1887  Eugène Spuller

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts

 

 

 

12 décembre 1887 3 avril 1888  Léopold Faye

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-arts

 

 

 

3 avril 1888 22 février 1889  Édouard Locroy

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

22 février 1889 17 mars 1890  Armand Fallières

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

17 mars 1890 6 décembre 1892  Léon Bourgeois

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

6 décembre 1892 4 avril 1893  Charles Dupuy

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes

 

 

 

4 avril 1893 3 décembre 1893  Raymond Poincaré

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes

 

 

 

3 décembre 1893 30 mai 1894  Eugène Spuller

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes

 

 

 

30 mai 1894 26 janvier 1895  Georges Leygues

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

26 janvier 1895 1er novembre 1895  Raymond Poincaré

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes

 

 

 

1er novembre 1895 29 avril 1896  Émile Combes

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes

 

 

 

29 avril 1896 28 juin 1898  Alfred Rambaud

 

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Cultes

 

 

 

28 juin 1898 1er novembre 1898  Léon Bourgeois

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

1er novembre 1898 7 juin 1902  Georges Leygues

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

7 juin 1902 24 janvier 1905  Joseph Chaumié

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

24 janvier 1905 14 mars 1906  Jean-Baptiste Bienvenu-Martin

 

 

Ministre de l'Instruction publique des Beaux-arts et des Cultes

 

 

 

14 mars 1906 4 janvier 1908  Aristide Briand

 

 

Ministre de l'Instruction publique des Beaux-arts et des Cultes

 

 

 

4 janvier 1908 3 novembre 1910  Gaston Doumergue

 

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

3 novembre 1910 2 mars 1911  Maurice Faure

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

2 mars 1911 14 janvier 1912  Théodore Steeg

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

14 janvier 1912 21 janvier 1913  Gabriel Guist'hau

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

21 janvier 1913 22 mars 1913  Théodore Steeg

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

22 mars 1913 9 décembre 1913  Louis Barthou

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

9 décembre 1913 9 juin 1914  René Viviani

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

9 juin 1914 13 juin 1914  Arthur Dessoyes

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

13 juin 1914 3 août 1914  Victor Augagneur

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

3 août 1914 29 octobre 1915  Albert Sarraut

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

29 octobre 1915 15 novembre 1916  Paul Painlevé

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

15 novembre 1916 12 décembre 1916  Paul Painlevé

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et des Inventions intéressant la Défense nationale

 

 

 

12 décembre 1916 20 mars 1917  René Viviani

 

Ministre de la Justice, de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

20 mars 1917 12 septembre 1917  Théodore Steeg

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

12 septembre 1917 16 novembre 1917  Charles Daniel-Vincent

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

16 novembre 1917 27 novembre 1919  Louis Lafferre

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

27 novembre 1919 20 janvier 1920  Léon Bérard

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

20 janvier 1920 16 janvier 1921  André Honorrat

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

16 janvier 1921 29 mars 1924  Léon Bérard

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

29 mars 1924 9 juin 1924  Henry de Jouvenel

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et de l'Enseignement technique

 

 

 

9 juin 1924 14 juin 1924  Adolphe Landry

 

Ministre de l'Instruction publique, des Beaux-arts et de l'Enseignement technique

 

 

 

14 juin 1924 17 avril 1925  François Albert

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

17 avril 1925 11 octobre 1925  Anatole de Monzie

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

11 octobre 1925 28 novembre 1925  Yvon Delbos

 

Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-arts

 

 

 

11 octobre 1925 28 octobre 1925  Théodore Benazet

 

Sous-secrétaire d'Etat à l'Instruction publique et aux Beaux-arts, chargé de l'Enseignement technique et professionnel, des Enseignements post scolaires, de l'Edu

Publié dans troisieme-republique

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